Coaching Agile

Agile, Scrum et autres pensées
Laurent Carbonnaux

Tour de Babel : Atelier en plusieurs langues


J’ai animé aujourd’hui un atelier où les participants parlaient plusieurs langues. Il y avait un américain, un canadien, une brésilienne, un allemand et plusieurs français.

D'habitude, dans ce cas, la langue utilisée est l’anglais, mais aujourd’hui, c’est le français qui a été utilisé, Oui!
Tous ont fait l’effort de parler en français. Le canadien avait un peu de mal, l’américain lui faisait la traduction lorsque nécessaire.




Il s’agissait d’un atelier de début de projet, nous avons identifié les personae.

Premièrement, j’étais étonné que pour une fois, nos amis d’outre atlantique fassent l’effort de parler notre langue, même avec difficulté, c’était un joli message de collaboration avec l’équipe.

Au-delà de la langue et de la sémantique, ce qui m’a interpellé c’est qu’au travers du « peu » de vocabulaire de nos collègues étrangers, c’est le besoin qui était challengé. A chaque mot utilisé, en cas de doute, tout le monde cherchait la traduction dans la langue originale de chacun. Une sorte de règle des 3C adaptée aux mots. Card : le mot, Conversation : la bonne traduction, donc compréhension, Confirmation : tout le monde est d’accord.

Ce qui est marrant aussi, c’est que par habitude les français lançaient leurs phrases en anglais, puis en milieu de phrase, s’en rendant compte, la refaisaient en français.

J’ai trouvé ça vraiment très instructif. Ça change finalement des réunions en franglais, où nous n’osons pas dire à nos interlocuteurs anglophones que nous avons compris le contexte, mais pas forcément les détails.

Autre point que j’ai noté, l’utilisation des personae renforce le côté spécification par l’exemple. A partir du moment où un acteur du système est personnifié, ces activités le sont aussi par des jeux d’exemple, de micro scénarios. Il a été beaucoup plus facile de leur faire écrire les histoires utilisateur ensuite.

1 commentaires:

Florence, Jaime, Constance et Bébe a dit…

Bonjour Laurent,

Je suis Chilien, es, et je peux que soutenir ta conclusion. Quand tu commence a parler une langue avec tres peu de vocaboilaire, tu commence forcement à expliquer le cas d'utilisation en esperant que quelqu'un devine le mot qui est inconnu pour toi. En plus il est courant d'utiliser de jokers: truc , machin, etc.