Coaching Agile

Agile, Scrum et autres pensées
Laurent Carbonnaux

Vélocité vs Qualité : Rien ne sert de courir, il faut partir à point

Ne pas vouloir augmenter la vélocité sans confirmer la qualité.
Lors d’une transformation  Agile, au début, les équipes n’ont pas encore mise en œuvre toutes les pratiques Agiles à leur disposition  pour garantir la bonne marche du projet et la qualité du produit.

Il est fortement déconseillé de vouloir augmenter la vélocité, et en sous-main la productivité, tant que l’équipe n’a pas en sa possession les éléments de base pour le faire proprement.

En Agile pour encadrer le niveau de qualité, nous utilisons la Definition of done (DoD, Définition de Fini).
Hors la DoD évolue avec le temps. Il est impensable de mettre en œuvre toutes les pratiques Agile en place dès le début du projet. Il faudra des formations, de l’apprentissage, de l’expérience, … en clair du temps.
Ce n’est qu’à partir de la stabilisation de la DoD, que l’on pourra améliorer la vélocité.

La vélocité est une estimation relative qui  tient plus compte du « quoi faire » plus que du comment le faire. Un ratio vélocité/jours.hommes n’a pas de sens dans ce contexte.
Si l’on cherche à augmenter la vélocité avant une stabilisation de la DoD, ce qui se passe le plus souvent est la réduction de la celle-ci entraînant la dégradation de la qualité. En contrepartie, il est plus utile de dégrader la productivité en apportant des pratiques garantissant la qualité sur le long terme. Je sais ça peut choquer !

Il sera temps après stabilisation de la DoD, de regarder quels sont les « gaspillages » à éliminer, seul manière d’augmenter la vélocité proprement tout en garantissant la qualité.

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