Le burndwon est un excellent outil de suivi du reste à faire.
La vision graphique simple qu’il propose est très appréciée tant des équipes que des clients.
Considérant 100% du scope à produire en 14 itérations.
La courbe rouge montre la production idéale. La courbe descend de 100% à 0% de reste à faire considérant une production constante.
La courbe bleue le reste à faire réel.
Dans cette vue, on peut voir que le projet en fin de 5ème itération, comment dire, …, est un peu en retard d’environ 20% sur le scope prévu.
J’utilise aussi deux modes de projection :
- Sur dernière vélocité
- Sur vélocité moyenne
Sur dernière vélocité (courbe bleu clair), la projection montre un fin au sprint 14,5.
Sur vélocité moyenne (courbe violette), la projection montre un scope réduit à date de fin à 50%, ou un fin à sprint 30 au moins (non représenté sur la courbe)
Dans ce cas, l’erreur de projection est de fois 2. Pas très acceptable, n’est-ce pas.
Un autre mode de projection peut être effectué sur une vélocité moyenne glissante. Il faut choisir la bonne période, l’équipe est la mieux placée pour définir cette période en fonction de son ressenti et son engagement.
Le burnup pour sa part représente la progression de l’estimation du produit (surface grise) ainsi que de la production (surface orange).
Autre projection de la vélocité, le Lead Time.
Le burnup permet de montrer le Lead Time, ainsi que les changements de scope.
Le LeadTime correspond au temps de production d’une version fonctionnelle cohérente. Même si ce n’est pas exactement la notion provenant du Lean, mais une adaptation à Scrum. Il correspond en fait au temps de production d’une release. Cela peut aider à réadapter son plan de release, réorganiser les priorités, éviter les augmentations de scope dans une release, pour lisser la charge par release, réduire le délai de production d’une release et donc éviter de retomber dans l’effet tunel.
Faire des sprints sans jamais livrer, même avec des démos, ce n’est pas suffisant.
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