J’étais hier à l’Agile Tour pour son passage dans la ville rose.
Hormis une entrée en matière un peu difficile sur le manifeste agile (Parler devant 200 personnes n’est pas chose facile), nous avons eu un séminaire de grande qualité.
- Claude Aubry nous a emmenés faire un voyage dans le temps aux sources de Scrum. En présentant et commentant avec les arguments qui vont bien, le premier article de Ken Shwaber datant du siècle dernier introduisant le « Process Scrum ». Merveilleuse allocution recentrant sur les basiques (CMM, process, non prédictible) et teinté de quelques pointes ironiques.
- L’agilité en situation : Une approche construite et détaillée sur l’applicabilité des méthodes agiles nous a été présentée par Philippe Kruchten et Claude Aubry. Je dis présentée, mais il s’agissait plutôt d’une orchestration rondement menée entre ces deux moteurs de l’agilité, tant le discours était fluide et le dialogue intelligent. « Respect messieurs » ! Je vais faire un graphe de Kiviat sur nos projets existants, juste pour voir.
- Ensuite j’ai assisté à un atelier sur les « senteurs agiles ». En s’inspirant des codes smells et du planning poker, Thomas Lissajoux nous a présenté une façon originale d’effectuer une rétrospective. Une sorte de checklist sous forme de carte à jouer des « odeurs » susceptibles de poser problème dans un projet. Idée à retenir et à continuer d’instruire.
- Enfin, une présentation qui m’a ravi au plus haut point, qui redonne gout à la vie (informatique), qui me pousse à croire que tout n’est pas fini, qu’un jour on pourra sortir du forfait lorsque nos clients (au sens large) auront compris l’intérêt de ce type d’organisation, où les actions de la gouvernance et la production seront jointes vers un même objectif, le produit et sa valeur ajoutée.
Merci donc à Igeoss au travers de M. Desmarrest.
Encore un grand merci à l’organisation dans son ensemble et à chacun des orateurs en particuliers pour la qualité de cet évènement.
A force, ça va bien finir par rentrer ;-)